Famille de Fumel

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- Département : Lot et garonne
- Canton : Fumel
- Commune : Fumel
- Lieu-dit : chateau de fumel
- Siècle : 11éme au 19éme siècle

Fumel, famille de. La baronnie de Fumel est mentionnée dans des textes dès le XIème siècle. Un baron de Fumel participe aux croisades en 1250.

Le seigneur de Fumel accorde à la ville une charte de franchises et de coutumes en 1265. Cette famille posséda le château de Fumel du XIème jusqu’au milieu du XXème siècle, date à laquelle les descendants de Laure de Fumel, les de Langsdorff*, le vendirent à la municipalité de Fumel qui y établit la mairie.

Le plus célèbre de ces Fumel est connu par la mésaventure qu’il lui est arrivé, il s’agit de François de Fumel, capitaine des gardes du Roi, ambassadeur d’Henri II à Constantinople, assassiné dans son château par la population de sa cité, lors de troubles fomentés au cours des guerres de religion en novembre 1561. Catherine de Médicis, horrifiée par ce forfait, on ordonna à Blaise de Montluc une impitoyable et sanglante vengeance qui se solda, également par l’abrogation de tous les privilèges accordés par la charte de 1265. Cet épisode plongea la cité dans le marasme jusqu’à la Révolution ;

L’autre Fumel notable est Joseph comte de Fumel, seigneur de Pessac, de Haut Brion, de Margaux, lieutenant général des armées du Roi, commandant de la haute Guyenne, gouverneur du Château Trompette de Bordeaux dont il a été un éphémère maire à la Révolution et qui fut guillotiné par celle-ci, comme tant d’autres aristocrates, malgré des nombreuses preuves de générosité pendant cette période de disette.

Marguerite de Fumel acheta, le château de Bonaguil à la famille de Roquefeuil en 1761 et y apporta des améliorations pour pouvoir l’habiter, son neveu Joseph- Louis qui en hérite, ayant émigré en 1789, il ne resta pas longtemps dans la famille et fut vendu comme bien de la Nation. Comme toutes les grandes familles du royaume, celle-ci a entretenu un régiment à son nom et ses armes, de plus comme noble famille de l’Agenais, à l’instar des, Monpezat, Lustrac, Bajamont, Beauville, elle aurait eu le, très discuté, privilège d’accompagner l’évêque d’Agen, lors de son investiture. Parmi ses multiples branches éteintes, on peut citer, les Fumel-Montaigu, les Fumel de la Barthe, les Fumel- Roquebrune de la Salle, les Fumel Montségur. La devise des Fumel était : « Una fides, Unum foedus, Unus amor ». m .h

Auteur : Marc Heib


Bibliographie :
   O'gilvy


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